ô la complexité ! on dirait que ce mot a été inventé pour elle. Un mélange de beaucoup de choses, des éléments qui se chevauchent, se suivent. Elle a des qualités et défauts qui se contredise parce qu'elle est du genre a être un mélange improbable. Alors voici quelques adjectifs pour elle : amusante - loufoque - rigolote - sauvage - volage - impliquée - autodestructrice - joueuse - passionnée - pessimiste - bordélique - en colère - perdue - déterminée - indépendante - à la recherche de liberté - complexe - contradictoire - manipulatrice - menteuse - discrète - chaleureuse - mystérieuse - fascinante - belle - souriante - parait invassible - forte - solitaire - perturbée - lunatique - taciturne - joyeuse cela fait beaucoup pour une personne. Beaucoup à porter pour un unique caractère mais pourtant c'est le cas. Elle n'est pas de ces personnes que l'on comprend, elle est de celles qui intriguent. Elle est souriante, amusante quand on la connait parfois froide et distante la première fois. Elle met des barrières à ses paroles, calcule ses actes comme par peur du résultat, du mauvais déroulement des évènement. De nature plutôt solitaire elle a appris à se corriger et à accrocher sur son visage un sourire large qui cache une vérité : sa profonde tristesse.

Alors tu es dans le Glee Club ? nop, je ne suis plus au lycée, mais même si cela aurait été le cas je n'aurais pas intégrer ce club. Pourtant j'adore la musique, la chanson mais je ne sais ni jouer ni chanter et cela me désole un peu.
Et dis moi, tu fais quoi de ton temps libre ? j'adore écouter de la musique, lire, traîner sans but précis.
Aurais tu des passions ? je ne sais pas trop. peut-être mais si je me pose la question c'est donc que j'en ai pas ?!
Et si tu étais un animal ? un phoenix pour sa complexité et son renouvellement éternel.
Tu es plutôt sang humain ou sang animal ? animal
On a tous un objet fétiche, c'est quoi toi ? un vieux billet de train.
Sinon, vous êtes nombreux dans ta famille ? il fut un temps où j'eu plus de famille, mais c'est compliqué.
Si tu devais te décrire en 5 adjectifs, tu me dirais quoi ? loufoque - destructrice - compliquée - pessimiste - joueuse
On a tous des défauts et des qualités, cependant je suis sur que tu pourrais me donner ta meilleure qualité et ton pire défaut ? loufoque / autodestructrice.
Tu pense avoir un(e) admirateur/trice secret(e) ? qui ne rêve pas d'en avoir !
Dis moi, tu serais pas amoureux(se) toi ? peut-être...
Tout le monde à ses petites phrases (ou mots) qu'ils répètent à longueur de temps, pour toi c'est quoi ? qu'est-ce que je fous encore ici ?

Cher journal, je n'en reviens pas de t'utiliser. Parce que... parce que je suis pas trop dans le "délire" des journaux intimes. Mais bon, au moins j'ai mon coin où écrire mes pleurnichements sans que personne ne m'observe. Bon allez j'y vais. Il faut que je commence par le début ou du moins par quelque chose de ... ppff le début mais pas le trop début, comment on dit ça ? okay je reviens dans un quart d'heure - mon bol de céréale m'attends...
Okay alors, mon bol de céréale engloutit il faut que je me lance. J'avais dix-sept ans, on était mardi. Ma mère devait venir me chercher - ça étonne souvent les gens que je dise ma mère - mais elle n'est pas venue. Alors j'ai attendu devant la grille de l'école et après cinq minutes d'attente une surveillante - habillée d'un gilet blanc avec un collier de perle, le genre mère parfaite dans banlieue parfaite - est venue me voir. Elle m'a demandé si quelqu'un venait me chercher, j'ai répondu oui. Cinq minutes plus tard j'avais fait trois pas, mais toujours pas de mère. Alors une fois le quart d'heure dépassé je suis partie, seule. Le chemin m'a paru long, je regardai autour de moi comme si j'espérai qu'elle apparaîtrait d'un coup, à un coin de rue, mais non. Huit minutes plus tard j'étais devant la porte de chez moi, j'avais un peu peur. Une longue inspiration et je me suis lancée et j'ai ouvert la porte. Et là, j'ai crié "maman" elle a répondu " dans la cuisine". Alors je suis allée dans la cuisine... remplit de cookies et de pates. Une nouvelle crise de sa part. En tremblant j'ai enlevé mon sac de mes épaules et l'ai laissé tomber. Doucement, je m'approchai d'elle, elle riait aux éclats. " Maman ! " " Oh chérie, si on faisait une pizza !" Elle se retourna et me regarda avec un grand sourire. " Maman ! " Je n'ai pas eu le courage de tout écrire en une fois, alors me revoilà deux semaines après mon premier billet. Et cette fois c'est le dernier souvenir de ma mère que j'écris. Il pleuvait, beaucoup. J'adorai et adore toujours ce temps. On était vendredi, une amie m'avais invité chez elle pour passer la fin de journée avec elle - après les cours. Après les devoirs ont a joué à qui perd gagne. Bref, un bon moment. Et puis je devais rentrer chez moi, alors à l'aide de mes pattes je suis rentrée chez moi. A ce moment-là, elle n'allait pas très bien, les crises s’enchaînaient. Et pourtant je m’attendais pas à voir ce que j'ai vu. J'ai pris une inspiration - comme pour me donner un peu plus de courage - avant d'entrer dans la maison. " Maman ! " Pas de réponse. J'ai inspecté le salon, cuisine, salle de bain : personne. " maman !" je pensais qu'elle dormait alors je suis allée dans leur chambre mais non. Alors j'ai espéré, espéré qu'elle soit sortie. C'est là que je suis allée dans ma chambre. Et ... et elle était-là, allongée sur mon lit. Je me suis jetée sur elle, comme pour lui faire une farce mais elle a pas réagi. J'ai eu peur, alors je l'ai secoué, toujours pas de réponse et là j'ai su. j'ai su que c'était fini. Mais j'ai pas pu m'arrêter de la secouer et de l'appeler. mais rien à faire. Je me suis effondrée sur elle, je pleurai, je pleurai sans pouvoir m’arrêter en la secouant. Et j'ai vu sur son bras, griffonné au stylo : je suis désolée. Je criai, pleurai. Mais à un moment je n'ai plus réussi à pleurer ni à crier. j'étais sans voix. J'étais restée une heure et peut être plus près d'elle. J'en pouvais plus, j'avais l'impression que j'allais exploser. Alors je suis sortie de l'appartement, j'ai eu tellement de mal à sortir. et quand je suis sortie je me suis mise à crier " à l'aide" . Quelqu'un est sorti rapidement et est venu me voir en me disant que " ça allait s'arranger."
On a fait la pizza et elle s'est endormie sur le canapé Sa crise l'avait épuisé. Au moins ce fut une crise joyeuse.

On fait quoi quand sa seule famille, une mère folle s'est suicidée ? qu'elle nous a dit que père était mort au combat alors qu'il c'est contenté d'aller baiser une autre femme ? ô et puis quand on a tué quelqu'un et qu'on est désormais un loup-garou et puis aussi qu'on cumule les relations ambiguës ? ma réponse : me barrer. Deux ans. Mais je suis revenue parce que ma vie est ici ou pas d'ailleurs, mais il faut que je me construise. Je ne sais pas trop quoi faire alors je suis revenue ...